Harmoniser les structures des lois morales avec celles de la nature
Le mot symétrie vient du grec et signifie « avec mesure ».
Au sens physique, il s’agit d’une propriété d’un objet ou d’un système selon laquelle il n’y a pas de direction de parcours privilégiée dans l’espace et le temps lors d’une transformation. A. Einstein utilisait le terme «invariance» qui est synonyme de symétrie. Personnellement j’entends par symétrie une description géométrique des interactions universelles responsables des phénomènes physiques observés dans l’Univers depuis 13,8 milliards d’années. Chacune se manifeste par une force dite fondamentale. Ces forces, de nature symétriques, sont les interactions nucléaire forte, faible, électromagnétique et la gravitation. Les symétries (invariance) du monde physique sont un des aspects de l’harmonie de l’Univers. Elles offrent aussi une des clés de l’intelligibilité de la matière.
Harmonie vient du grec et signifie joindre, adapter, faire coïncider.
Cet essai est donc une tentative de faire coïncider la structure des lois morales avec celles, physiques, de la nature, dans la mesure où elles sont analogues, similaires ou symétriques.